Un mot fort de sens pour vous expliquer et vous parler un peu de l’alopécie androgénétique.
Je n’ai pas vraiment envie de donner une hiérarchie particulière à cet article. Il sera écrit comme il vient juste pour vous parler de tout ça et de moi. Désolée alors pour le désordre et le manque de titres et d’organisation.
C’est un sujet que j’ai déjà abordé sur la chaîne YouTube. C’est d’ailleurs celle pour laquelle j’ai reçu le plus de mails et de commentaires. J’ai donc pensé que je devrai vous en parler plus en détails.
N’étant pas médecin ou travaillant dans le corps médical, je vous parle ici de mon expérience et de ce que je vis au quotidien. Je n’ai pas la science infuse et je peux me tromper.
Beaucoup de choses ont été dites dans ma vidéo alors je m’excuse si je me répète. Je tenais aussi à éclaircir une chose. Effectivement certaines femmes ou hommes ont une alopécie bien plus avancée que moi et j’en suis consciente. Mais je pense simplement que je suis un être humain lorsque je dis que je ne vis pas bien cela. Quand vous avez un surpoids, de l’acné, une malformation ou autre, on ne passe pas son temps à vous dire que vous n’avez rien parce que certaines personnes sont bien pires que vous. Oui il y a pire et j’en suis désolée pour ces personnes, mais j’aurai juste aimé ne pas avoir à gérer ce souci.
L’alopécie Androgénétique est une « maladie ». Je n’aime pas ce mot car on l’associe en général à des pathologies grave mettant en jeu notre vie. Au même titre que certaine personnes ne supportent pas leur nez, leur cellulite ou encore leur taille, je ne supporte pas mes cheveux. La seule différence, l’alopécie se déclenche lorsqu’on devient une jeune adulte et elle évolue au fil des années.
Toujours assez ronde et complexée étant ado, je ne prêtais pas plus d’attention que ça à mon apparence. Et lorsque je regarde les anciennes photos, jusqu’à environ mes 19 ans j’avais de beaux cheveux qui poussaient très bien et étaient plutôt épais. Je me souviens la vingtaine approchant avoir gardé une petite fille qui m’avait à un moment attrapé la queue de cheval en me disant que je n’avais pas beaucoup de cheveux. Je n’avais pas l’impression que cela avait résonné en moi mais peut-être que si, j’ai commencé à me poser des questions environs 1 an après. En allant chez le coiffeur j’avais droit constamment aux mêmes commentaires comme quoi je ne soignais pas mes cheveux, ne les coupais pas assez, devais prendre des compléments alimentaires.
Mon père a toujours eu cette calvitie, qu’il m’a gentiment transmise, mais je n’aurai jamais pensé que je pourrai un jour moi aussi avoir le même type de souci. Comme tout le monde je pensais cela réservé aux hommes.
1 année plus tard, après avoir coupé mes cheveux régulièrement, fais des tonnes de soins et testé des dizaines de compléments alimentaires rien ne s’arrangeait. Mes cheveux étaient devenus très fins, je les perdais beaucoup, ils ont commencé à pousser très lentement et je commençais à un peu trop voir ma raie centrale. Le début de la calvitie.
Une suite d’examens plus tard au centre Saboureau à Paris, le verdict de l’alopécie androgénétique est tombé. Et la phrase qui m’a le plus marquée a été la fatidique : c’est un traitement à vie…
L’alopécie androgénétique résulte en fait d’un dérèglement hormonal, j’ai dans le corps trop d’hormones mâles, d’où le caractère bien trempé ? J’en rigole mais cela fait peu de temps que je peux en parler d’une manière aussi détendue. Après avoir fait face aux nanas de votre cercle d’amis qui vous sortent « tu as quand même de moins en moins de cheveux », on commence à se faire à tout ça.
J’en suis où de mon alopécie ? Dans tout cela j’ai une chance folle, ça a été diagnostiqué assez tôt, les médicaments m’aident donc à ralentir la chute et cela n’évolue quasiment pas. Mais je vous avoue qu’au quotidien c’est très compliqué à vivre pour une femme. Après avoir tenté toutes les coupes, couleurs, compléments alimentaires et même les extensions, je tente au quotidien de camoufler cela au mieux.
Rien d’handicapant bien sûr, mais je suis déjà complexée par beaucoup d’autres choses donc parfois je trouve cela injuste de ne pas avoir moi aussi une jolie crinière.
Il n’y a pas de solution miracle malheureusement, les médicaments les plus efficaces sont déconseillés tant que vous n’avez pas eu d’enfant, les greffes sont hors de prix et douloureuses. Le reste est encore très approximatif et cher.
Pourquoi vous reparler de cela aujourd’hui ? Je me baladais vendredi dernier, et j’ai croisé une jeune femme avec une alopécie très avancée, elle devait pourtant avoir mon âge. J’ai été choquée et je vous avoue avoir peur… peur que cela m’arrive aussi un jour. Ce ne sont « que » des cheveux certes, mais pour moi c’est un signe de féminité.
Je pourrai sûrement écrire un roman pour vous expliquer un peu cela et vous dire à quel point je le vis mal… mais restons en là. N’hésitez surtout pas à me poser vos questions sur le sujet si vous en avez. Plus on s’en occupe tôt plus on a de chance de la stopper.
2 Commentaires
Hello, je suis désolée de te déranger j’aimerai te poser quelques questions sur ton alopécie si cela ne te dérange pas?
Je me retrouve dans la même situation (diagnostic pas encore posé mais sure à 100% que c’est ce qu’il m’arrive.
Si tu veux bien échanger un petit peu avec moi je t’en serai vraiment reconnaissante..
Sinon excuse moi de t’avoir dérangé.
Belle fin de journée ☀️
Bonjour Elina 🙂
Merci à toi pour ton message.
Pas de soucis pour en parler bien au contraire. Tu peux me contacter par mail à contact@inkedgeek.com pour que nous en parlions.
À tout de suite.